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Résumé
Introduction : Le continent africain abrite une riche biodiversité représentant près d’un quart de la biodiversité mondiale et qui évolue dans un environnement qui subit des transformations rapides. Malgré les efforts de protection consentis, la gestion des ressources naturelles ne se fait pas toujours de manière à garantir la pérennisation de celles-ci. Elles subissent actuellement une régression généralisée sous l’effet de la baisse constante des précipitations et de l’anthropisation accrue, Afzelia africana en fait partie.
Méthodologie : Notre étude s’est déroulée dans le Parc National de la Bénoué (Nord Cameroun). La méthode du transect linéaire a été utilisée pendant la collecte des données, ainsi que l’observation directe dans 04 sites choisis au Nord, Sud, Est et Ouest du PNB.
Résultats : La structure des peuplements de A. africana varie d’un site a l’autre. Le site de l’Ouest du PNB présente une densité élevée (28,48%) par rapport aux autres sites. Les individus dont la hauteur varie entre 3 et 6 m sont les plus dominants (66,67%). 77 ,78% des individus dont le DBH varie entre 1 et 2m sont les dominants. Le site situé à l’Est du PNB présentent un taux de régénération de A.africana très faible (4.44%).
Conclusion : Les différentes structures dans la zone d’étude présente un état de peuplement dominé par des individus de petites tailles et une densité relativement faible, ce qui révèlent globalement une instabilité et donc éventuellement une régression qui pourrait provoquer la raréfaction dans le temps de cette espèce fourragère.
Impact de l’étude : L’utilisation contrôlée de A. africana dans le PNB garantirait la stabilité de la biodiversité animale et assurerait la pérennité de l’espèce.
Mots-clés : A.africana, Etat de peuplement, PNB, Cameroun.
