Impact de l’urbanisation sur quelques écosystèmes forestiers de la ville de Douala

TRACK 3 : Environment and Biodiversity
CBS21_ORA_1257
Impact de l’urbanisation sur quelques écosystèmes forestiers de la ville de Douala
Nganmo Ivant Stevy;
Priso Richard Jules*;

  1. UD
* Email : ivantstevynganmo670@yahoo.com

Impacts de l’urbanisation sur quelques écosystèmes forestiers de la ville de Douala /Impacts of urbanization on some forest ecosystems in the city of Douala
Ivant Stevy NGANMO, Richard Jules PRISO
Université de Douala, Faculté des Sciences, Département de Biologie et Physiologie des Organismes Végétaux, BP 24157 Douala, Cameroun
Introduction : Le développement de l’habitat, des infrastructures industrielles, routières et sportives, la pratique des activités agricoles et l’extraction du sable causent d’énormes dégâts sur la biodiversité. A cet égard, l’urbanisation serait l’activité anthropique qui modifie considérablement la structure forestière et mène à une utilisation irréversible du sol. L’objectif général de cette étude était d’évaluer les répercussions de l’urbanisation sur les écosystèmes forestiers. Méthode : Des enquêtes semi-structurées participatives ont été réalisées auprès des ménages dans les quartiers Logbessou et Lendi associées aux recherches documentaires et à l’analyse des cartes d’occupation du sol. Des inventaires floristiques ont été réalisés de manière consécutive allant du centre-ville vers la périphérie. L’analyse des données a été effectuée à l’aide du logiciel RStudio. Résultats : Douala compte un total de 22 451 ha d’espaces agglomérés avec une évolution de 2,4% par an et un total de 3 347 500 individus évoluant à un rythme de 1,7% par an. 67 espèces végétales distribuées dans 57 genres et regroupées au sein de 38 familles ont été recensées. Les zones à urbanisation avancée possèdent les plus forts taux d’espèces avec respectivement 29 ; 34 et 26 espèces. Cependant, la zone à urbanisation faible a le plus faible taux d’espèces (20). L’analyse à composante principale montre que les espèces rencontrées dans le site 2 et 3 sont plus proche entre eux et du site 1 et sont éloignées considérablement du site 4. Conclusion : l’évolution croissante de l’urbanisation entraine la fragmentation de l’espace forestier, la réduction de la superficie forestière, la conversion des valeurs de l’écosystème forestier et une modification considérable de la biodiversité forestière. Les zones à forte urbanisation présentent un nombre important d’espèces qui sont des hémicryptophytes et des chamephytes par rapport à la zone périphérique.Mots clés : biodiversité, développement durable, étalement urbain.
Auteur correspondant. BP : 24157 Douala, Cameroun, Email : r_Priso@yahoo.fr: Tél : (+237) 696 93 79 38 / 677 81 57 65