Rétention en microcosme aquatique de quelques bactéries d’importance sanitaire sur du charbon non activé

TRACK 3 : Environment and Biodiversity
CBS21_ORA_1252
Rétention en microcosme aquatique de quelques bactéries d’importance sanitaire sur du charbon non activé
Dzenga Njeunkam Aurelie;

  1. U1
* Email : aurelienjeunkam@gmail.com

RETENTION EN MICROCOSME AQUATIQUE DE QUELQUES BACTERIES DIMPORTANCE SANITAIRE SUR DU CHARBON NON ACTIVE

Aurélie Dzenga Njeunkam1, Luciane Marlyse Moungang*1, Olive Vivien Noah Ewoti1, Antoine Tamsa Arfao1, Adams Ibn Rabiou Mouhama Sani1, Yves Yogne Poutoum1, and Moïse Nola1
*Email: lumou2000@yahoo.fr
1Laboratory of Hydobiology and Environment, Department of Animal Biology and Physiology, Faculty of Science, University of Yaounde 1, PO Box 812.

Ladhésion bactérienne aux substrats constitue lune des stratégies de survie pouvant ainsi participer à la réduction du flux de bactério-polluants dans leau.
Cette étude vise à évaluer en fonction du temps dincubation et des différents états physiologiques des cellules bactériennes, les potentialités du charbon non activé à retenir les bactéries.
Trois bactéries (Vibrio cholerae, Escherichia coli et Staphylococcus aureus) et deux substrats charbonneux (Okan et Tali) ont été utilisés pour lensemble des expériences. Les bactéries adhèrent aux fragments de charbon à des degrés divers. Dans l’ensemble, les concentrations des V. cholerae fixées ont atteint 53,4×107 UFC/cm2 et 39,6×107 UFC/cm2 après 9h de contact en phase exponentielle respectivement sur lOkan et le Tali. Celles de S. aureus fixés ont atteint 5,8×106 UFC/cm2 après 3h de contact en phase exponentielle et 3,4 UFC/cm2 après 3h et 6h de contact à la même phase, respectivement sur lOkan et le Tali. Les abondances les plus élevées dE. coli adhérées ont été de 50,4 x107 UFC/cm² sur lOkan et 53,2×107 UFC/cm² sur le Tali après 9h de contact en phase exponentielle. Les coefficients dadsorption et de linéarité varient dune essence de charbon à lautre. Le coefficient dadsorption le plus élevé (639,06cellules adhérées/cm2) a été noté sur lOkan en phase exponentielle avec les cellules de Vibrio cholerae et le plus faible (1,02cellules adhérées/cm2) sur le Tali en phase stationnaire avec Staphylococcus aureus. Dans lensemble, la durée dincubation influence très significativement (P0,05), traduisant labsence de linfluence des propriétés physiques de ces substrats sur la rétention cellulaire.
Mots clés : Adhésion, bactéries, charbon non activé, durée de contact, phases de croissance.